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La Première
Nation Malécite de Viger, dont les deux réserves se trouvent au
Bas-Saint-Laurent, est en pleine période de changement. Mikaël Demers s’est
entretenu avec le nouveau Grand Chef.
«Ça faisait trois ans que j'étais à la retraite, que je suivais la nation et c'est comme ça, par intérêt, que j'ai décidé de m'impliquer», de dire le principal intéressé.
Jacques Tremblay est le nouveau Grand chef de la Première Nation Malécite de Viger. En poste depuis juin, il a déjà de nombreux défis.
«Depuis l'élection, on a eu quelques rencontres avec le gouvernement du Québec, avec Transport Québec entre autre pour arriver à une entente pour l'autoroute 85-185 qui passe soit sur notre territoire ou légèrement à côté», explique l’homme.
Parmi les options : une compensation monétaire ou un nouveau territoire. Même si les négociations vont bon train, aucune option n’a été privilégiée.
«Ça va dépendre du tracé final mais évidemment, nous, ce qui est important pour nous pour l'instant, c'est que le gouvernement discute avec nous, qui nous consulte et par la suite, nous on va retourner voir nos membres», affirme-t’il.
Outre les défis, il y a aussi des projets à saveur économique. Parmi les idées, la transformation des produits de la pêche. De plus, la participation au projet éolien Nicolas-Riou est vue d’un bon œil. «C'est un projet que j'aime bien car on est partenaire avec 8 MRC de la région, ça fait un projet de développement économique fort intéressant», pense le Grand Chef.
Au total, ce sont 1600 personnes au Canada et aux États-Unis qui sont membres de la nation et qui pourront bénéficier des retombées de ces projets.
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