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La rentrée scolaire des écoles primaires et secondaires se fait cette année sous le signe des compressions.
Des chaînes humaines ont été érigées ce matin un peu partout au Québec autour
des écoles dont à Saint-Pascal.
Près de 150 personnes, des parents, des élèves, des enseignants et de simples citoyens, étaient au rendez-vous à
l'école Monseigneur Boucher pour former une chaine humaine. « Moi je suis ici pour
supporter les enseignants et les écoles. Pour les services qu’ils offrent aux
enfants.» «Je pense que le gouvernement
devrait écouter puis investir en éducation et non enlever de l’argent.» «Surtout pour les enfants qui
ont quelques difficultés et qui ont des besoins particuliers », commentent les parents rencontrés.
L’évènement, organisé par le mouvement Je protège mon école publique, s’est déroulé dans environ 270 établissements scolaires de la province. Il vise à contester les compressions en éducation.« Ce que dit le gouvernement actuellement c’est que les enseignants ne travailleraient pas assez. On ajoute des élèves dans les classes. On ne reconnait plus les enfants qui sont en difficultés, ça c’est majeur. C’est une charge qui s’alourdie pour les enseignants », déplore l'initiatrice de la manifestation, Marie-Claude Joannis.
Moyens de pression
D’ailleurs, les enseignants sont présentement en négociation de leur convention collective. Des moyens de pression se feront sentir cet automne dans les écoles du Québec. «Il faut faire quelque chose et un moment donné il faut prendre les moyens de se faire entendre », fait valoir la présidente du Syndicat de l’enseignement du Grand-Portage, Nancy Bérubé
Le Syndicat
annonce, entre autres, des retards dans les bulletins scolaires et le
prolongement des périodes de récréation. «C’est
toujours inquiétant. Ça touche l’éducation de nos enfants. Moi je ne suis pas
du tout d’accord que les enfants soient l’appât », s'inquiète une mère.
Un vote de grève est également prévu à la fin du mois de
septembre. «Actuellement
ce n’est pas ce qui est dans la mire. Cependant, il y aura un vote de grève.
Est-ce que ce sera une journée, deux ou trois jours ? Ça c’est à voir, mais je
ne pense pas que ça peut mettre en péril la scolarité des enfants », assure la présidente du syndicat.
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