Le gouvernement fédéral octroie une somme de 4
millions de dollars pour la création d'un réseau de recherche sur la maladie de
Lyme.C'est dans le but d'améliorer les diagnostics et les traitements que la
ministre de la Santé Jane Philpott met sur pied ce fonds qui s'articulera
autour de trois piliers soit la surveillance, l'éducation sur la maladie et la
sensibilisation du public. Pour les personnes atteintes dans nos régions,
l'investissement est plus que bienvenu.
«C’est la première bonne nouvelle qu’on a dans
ce domaine-là. Au moins, ça va faire évoluer la situation et ça va permettre à
bien des gens de respirer un peu mieux, d’avoir confiance en l’avenir», explique Jacques Mercier, un citoyen de Sainte-Hélène atteint de la maladie depuis 5 ans.
Jacques Mercier, un résident de Saint-Hélène, est atteint de la maladie depuis 5 ans.Pour lui, la recherche permettra au corps médical canadien de faire montre d'une plus grande ouverture à l'égard de la maladie. «C'est quand même incroyable qu'on doive encore se rendre aux États-Unis pour être traité. Mais il faut que les gens connaissent mieux la maladie. Les symptômes, aussi. Pour l'instant, j'ai l'impression que les informations qu'on nous a donné, c'est juste pour ne pas trop alerter la population», se désole M. Mercier.
L'homme explique que la maladie a ses hauts et ses bas et que la grande fatigue causée par celle-ci met à mal sa qualité de vie. «Dans les pires moments, j'étais à 128 livres. Habituellement, je pèse 165 livres. J'avais de la difficulté à transporter mes balles de foin sur plus de 20 pieds. Il fallait que je m'assoie et que je reprenne des forces à chaque fois. Ça, c'est les matins où j'ai de la difficulté à mettre un pied devant l'autre».
Le gouvernement fédéral espère ainsi limiter les effets de la maladie sur la population.